Terrain sec : Abadie 2008

L'humanité est un cours d'eau. Chaque homme est une goutte qui forme ce flot. Certains verront sa naissance comme un don du ciel d'autre comme le phénoméne de condensation....

Cette goute bien seule au début va accroitre son cercle de relation social : de ruisseau jusqu'à fleuve en passant par torrent...tant de nouvelles gouttes à rencontrer..

Malheureusement le destin de toute goutte sera le même : rappelé au ciel. Certain verront l'effet de l'évaporation pour d'autre le rappel du ciel...

Certaines gouttes auront le temps de naviguer jusqu'aux vagues usées et nostalgiques de la mer, d'autre seront victimes d'un rejet prématuré du lit de la riviére par un flot trop tumulteux...

Parmi toute les distractions qui sont données à ces gouttes pour ponctuer leur voyage au fil de l'eau (soit du temps) : on retrouve les gouttes avides d'adrénaline avec le saut de casacade, la vitesse du rapide,... D'autres préferont le calme d'un étang ou le parcours tranquille des méandres... A chacun son choix bien que sa naissance semble déterminer beaucoup de paramétre dans ce cas... 

Revenons plus particuliérement sur ces gouttes tombées sur le pare brise d'un véhicule et dont leur distraction est de voir qui arrivera premier sur la chaussée...

C'est vrai qu'a la tête de la goutte on sait déja que certaines se sont mal réveillées de l'impact sur le pare brise...

Trés dur le réveil parfois...

Néanmoins ne nous fions pas à l'unique apparence de cette goutte...Essayons de voir celle qui arrivera à slalomer au mieux entre les impuretés du pare-brise :

Certaines avec brio...

D'autres se retrouvent parfois à plat sur la surface de contact (comprenez 2 crevaisons)

Le style de la goutte qui coule le long du pare-brise peut sembler à peu prés similaire au néophyte : 

Et pourtant le conducteur de la voiture le remarque bien : certaines gouttes glissent plus vite que d'autres...

Notamment Yann 2éme...

Prochain nettoyage de pare brise : 14 Avril à Breil...

Comments

[Véro]

Ravie de constater que mes encouragements sont utiles à ces courreurs de l'extrême.....
Continuez à nous en mettre plein les yeux....

[flo]

Je pense et puis j'oubli...ça fait un bout temps que jveux remercier véro la photographe people du club pour sa présence et ses encouragements sur les parcours...où il y a des pilotes déboulant de partout et souvent en vrac...merci encore pour tes superbes photos et ta patience...
groses bises

[flo]

chapeau bas...n'en fait plus, mon verre est plein
tfou ou tfou

[Gerard manvussa]

Quel lyrisme et quelle verve !!
Curieux parallèle avec la goutte d’eau quand on pense à cette journée si ensoleillée mais comme on comprend mieux quand on voit le temps ces derniers jours.
Pour être allé à Breil ce mercredi bien pluvieux effectivement va y avoir du lavage de pare-brise et ta belle goutte d’eau cristalline tirera sûrement sur le jaunâtre bien crado. Alors bon courage pour la course !!
Tiens comme tu es d’humeur poétique voilà un poème sur l’eau !

La Rose et la Goutte d'Eau
Cette histoire s’est déroulée autrefois
Et commence ainsi : il était une fois
Une goutte d’eau qui aimait une rose,
Elle se délectait de toute sa prose,
Et se glissait souvent dans ses pétales
Jusqu’à se perdre parfois dans un dédale.
Leurs mots étaient de chaudes esquisses
Habillant toute la rose en fleur de lys
Car elle n’avait nulle confiance en elle
Même si sa robe était pourpre étincelle.
Elle se sentait si triste, si différente
Et pensait aux jasmins, odeurs attirantes.
Au-lieu de s’émerveiller devant sa beauté
Et de se croire si belle, amante et bien aimée,
Elle songeait à chacun de ces boutons d’or
Qui poussent dans la nature, là-bas dehors
Mais la goutte dans ces instants de mélancolie
Lui déposait son filtre d’amour, douce folie,
Afin de faire oublier à Madame la rose
Que la vie au jardin n’est pas que morose.
Leurs échanges reprenaient alors bien plus forts
Que les saisons qui passent sur eux encore ;
Et quand la chaleur devenait trop grisante,
Que la rose se sentait étourdie et béante
Alors la goutte d’eau la rafraîchissait
Et, tout autour d’elle, son humidité glissait
Pour déposer ainsi son voile doux et frais.
Mais quand de la neige la goutte souffrait,
Qu’elle n’osait sortir de peur de mourir gelée
Alors la rose refermait tous ses pétales zélés
Sur la goutte d’eau pour que celle-ci demeure
Et dans un souffle du vent, figée, ne meurt.
Leur douce ferveur les tenait ainsi attachées
Car rien, non rien ne pouvait les toucher,
L’une après l’autre, elles se veillaient
Et dans leurs grands yeux l’amour scintillait
Je sais que ce temps fut long et heureux,
L’un tout contre l’autre, instants amoureux.
Etait-ce un mythe ou bien alors un conte ?
Que sais-je. C’est ici tout ce qu’on raconte